Planifier son travail
Planifier son travail permet de gagner du temps.
En effet, notre cerveau ne sait pas, « naturellement », utiliser rationnellement
le temps. Il existe bien sûr, pour un travail donné, une durée minimale en
dessous de laquelle il est inutile de pouvoir espérer de bons résultats ; mais
inversement, il existe également une durée — qui dépend de chacun et de la
nature du travail à effectuer — au-delà de laquelle le résultat ne s’améliore
plus réellement, tandis que l’efficacité décroît.
Planifier son travail permet donc également d’être
beaucoup plus efficace. Un bon plan de travail pour la journée, la semaine, le
trimestre ou l’année permet de ne pas « partir dans tous les sens ». Au bout du
compte, on a fait tout ce qu’on avait à faire et… il reste du temps pour autre
chose.
- Ne pas travailler au jour le jour — travailler uniquement lorsqu’on y
est acculé (par exemple un mémoire à rendre ou un devoir sur table pour le
lendemain) est un très bon moyen de se gâcher la vie : on profite moins bien des
moments de détente en ayant à l’esprit que l’on a un travail à faire, et
lorsqu’on s’y met enfin, c’est souvent trop tard pour faire du bon travail…
- Tenir un agenda — le meilleur outil pour ne pas travailler dans
l’urgence est l’agenda. Bien tenu, il permet de toujours savoir ce qui est déjà
fait, et ce qui reste à faire. Pour être utile, il doit être consulté et mis à
jour quotidiennement !
- Agir plutôt que subir — pour éviter de subir le temps qui passe, il
faut agir. Puisqu’il est illusoire de vouloir maîtriser le temps — qui passe,
quoi qu’on fasse —, il est plutôt conseillé d’agir sur ce sur quoi on a prise :
soi-même et son travail. Apprendre à mieux se connaître (ses forces, ses
faiblesses, ses envies) permet de travailler au moment où on est le plus
efficace (par exemple, si l’on est plus efficace le matin, mieux vaut se lever
un peu plus tôt pour réviser une leçon plutôt que d’y passer trois fois plus de
temps à un moment où l’on apprend moins bien)… et, parfois, de se faire violence
pour se mettre au travail…
- Rester réaliste et concret — il est inutile de se fixer des objectifs
énormes et irréalisables, tels que « réviser la grammaire anglaise pour la
semaine prochaine » : c’est une source de stress, de frustration, et c’est le
meilleur moyen pour se décourager. Quand un travail paraît insurmontable, un
moyen efficace est de le diviser en tâches plus petites et plus concrètes : par
exemple, « faire les exercices consacrés au present perfect pour mercredi
prochain » est un objectif beaucoup plus réaliste et réalisable que « réviser la
grammaire anglaise pour la semaine prochaine ». Procéder ainsi permet d’avancer
pas à pas (on s’attache la semaine suivante à un autre point de grammaire
anglaise), d’acquérir vraiment des connaissances (ce que l’on aura appris sans
s’éparpiller et en prenant son temps sera « bien ancré »), et d’obtenir ainsi
des résultats qui encouragent à continuer.
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