Effectuer une division de deux nombres relatifs
Dans un livre de physique, on demande de calculer une résistance R à l'aide de la formule
, où R1 et R2 désignent également des résistances. On donne R1 = 3 et R2 = 2 .
Effectuons le calcul suivant : .
À l'aide de la touche (ou ) de la calculatrice, on trouve R = 1,2 (en tapant la
séquence : 5 6 = ).
Quelle est la signification de cette touche et comment retrouver ce résultat sans calculatrice ?
1. Donner l'inverse d'un nombre relatif
1.1. Définition
Deux nombres sont inverses l'un de l'autre lorsque leur produit est égal à 1.
Exemples :
–2 et –0,5 sont inverses. En effet : –2 × (–0,5) = 1.
est l'inverse de . En effet : .
7 a pour inverse . En effet : .
Remarques :
tout nombre non nul possède un inverse ;
soit x un nombre différent de 0. On note son inverse (on lit « un sur x ») ou x–1 (on lit « inverse de x » ou « x exposant moins 1 ») ;
les calculatrices possèdent souvent une touche ( ou ) qui donne tout de suite le résultat.
1.2. Propriétés
Soit a et b deux entiers non nuls ; l'inverse de est . En effet .
Un nombre non nul et son inverse ont le même signe.
L'inverse de l'opposé est l'opposé de l'inverse.
Exemple : (l'inverse de –3 est l'opposé de l'inverse de 3).
2. Effectuer la division de deux nombres relatifs
2.1. Définition
Soit x un nombre relatif et y un nombre relatif non nul ; diviser x par y revient à multiplier x par
l'inverse de y. Autrement dit : .
2.2. Premiers exemples
Avec des écritures numériques :
Avec des écritures littérales :
a et b étant deux nombres (avec b 0), on a : .
a, b, c et d étant des nombres (avec b, c et d non nuls), on a : .
Remarque : on peut prévoir le signe du quotient a ÷ b.
Si a et b ont le même signe, alors le quotient est positif.
Si a et b ont des signes différents, alors le quotient est négatif.
2.3. « Quotients de quotients »
Dans les exemples suivants, il s'agit de calculer des « quotients de quotients ».
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
Remarque : la place du signe = détermine la signification des écritures A, B et C.
Généralisation : soit a un nombre relatif ; soit b, c et d des nombres relatifs non nuls.
On a les égalités suivantes :
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