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e-mail
e-mail, messagerie électronique permettant un échange asynchrone (les deux correspondants ne sont pas forcément présents simultanément sur le réseau, par opposition au téléphone) de messages textuels et, de manière plus générale, de fichiers informatiques, entre plusieurs personnes connectées à un réseau, dont le plus connu est le réseau Internet. La messagerie électronique est couramment nommée e-mail (abréviation anglaise de electronic mail) ou mel (contraction de messagerie électronique). Le courrier électronique transporté sur le réseau Internet est soumis au protocole de messagerie SMTP (Simple Mail Transfer Protocol), qui définit les règles d’échanges entre les différents équipements composant le réseau.
Chaque utilisateur dispose d’une boîte aux lettres et d’une adresse électronique. Les boîtes aux lettres sont stockées sur des serveurs de messagerie. Pour utiliser la messagerie, l’utilisateur se connecte à son serveur, par exemple via le réseau téléphonique, par le biais d’un logiciel client. Le logiciel client de messagerie utilise un protocole spécifique — par exemple POP (Post Office Protocol) ou IMAP (Internet Message Access Protocol) — qui lui permet de récupérer les messages qui sont arrivés et d’envoyer de nouveaux messages. Les messages reçus peuvent être stockés soit sur le serveur de messagerie, soit sur l’ordinateur client, soit sur les deux (cela dépend du paramétrage choisi pour le logiciel client de messagerie). Un message envoyé est à son tour transmis et stocké sur le serveur du destinataire, et ce jusqu’à ce que celui-ci consulte sa boîte aux lettres. En plus du service réception et émission des messages, les logiciels de messagerie (par exemple, Outlook de Microsoft ou Eudora de Qualcomm) offrent des services de classement, d’impression, d’envoi de copie et de re-direction de messages. En général, ils intègrent également un outil de gestion d’adresses électroniques.
Les messages véhiculés sur Internet ont une structure bien déterminée : tout message commence par un en-tête indiquant l’adresse du destinataire, l’adresse de l’émetteur, la date et l’objet du message ; viennent ensuite le corps du message et la signature. Il est également possible d’attacher à un message des documents multimédias (son, image, texte, vidéo, etc.).
Les messages transportés sur le réseau Internet contiennent une adresse électronique. Cette dernière est de la forme utilisateur@machine.pays (ou domaine). Par exemple, dans l’adresse : jean.dupont@encarta.fr, la partie locale jean.dupont est le nom de l’utilisateur, encarta correspond au nom du serveur de messagerie, et l’extension .fr désigne les initiales de la France. Il existe des extensions pour tous les autres pays, à l’exception des États-Unis, dont l’extension finale des adresses électroniques ne correspond pas aux initiales des États-Unis, mais désigne le domaine d’activité auquel le serveur est rattaché ; par exemple, les universités américaines ont pour extension .edu et les entreprises commerciales utilisent l’extension .com. Cette tendance à utiliser des extensions non territoriales se généralise et de nombreuses entreprises européennes utilisent des extensions .com. Le symbole “ arrobas ” @ se lit at, ce qui signifie “ sur ”.
Les progrès réalisés en télécommunications, notamment grâce à l’utilisation des fibres optiques, offrent une très grande rapidité de transmission de données, dont profite également la messagerie électronique. Par ailleurs, les coûts d’une telle communication sont beaucoup plus réduits que l’équivalent postal. Pour un particulier, ces coûts se réduisent à ceux de l’accès au réseau et à ceux d’une communication téléphonique au tarif local. La messagerie électronique, dans le sillage du réseau Internet, voit son développement croître à une allure exponentielle. Toutefois, à l’instar du réseau Internet, quelques failles subsistent principalement celles relatives à la confidentialité et à la fiabilité des réseaux (voir sécurité informatique).
On distingue deux grandes façons d’accéder à de l’information. La première consiste à demander l’information lorsqu’on en a besoin à celui qui la possède : c’est donc le demandeur ou client qui a l’initiative. La deuxième consiste à attendre que celui qui possède l’information la diffuse à tous ceux qui écoutent à ce moment là : c’est alors le possesseur ou serveur qui a l’initiative. On appelle usuellement le premier mode d’accès à l’information le pull et le deuxième mode le push. Le premier mode est peu avantageux pour le serveur si un grand nombre de personnes veulent la même information (il va passer son temps à faire la même chose) ; en revanche, il est avantageux pour le client qui est sûr d’obtenir l’information quand il en a besoin. À l’inverse, le push est avantageux quand de nombreux clients veulent la même information à peu près en même temps (par exemples les données météorologiques ou les cours de la Bourse). Le serveur va diffuser périodiquement cette information et il suffit que les clients connaissent la périodicité ou écoutent suffisamment longtemps pour qu’ils puissent accéder à l’information. C’est le principe de la radio ou de la télévision, transposé au domaine informatique. Un domaine d’application privilégié est la diffusion sélective d’informations. Une personne déclare auprès d’un serveur son profil : par exemple sur un site de vente de livres, la personne indique ses auteurs préférés ou les sujets qui l’intéressent. Ainsi, lorsqu’un ouvrage correspondant au profil apparaît, la personne est automatiquement avertie par un e-mail de la sortie de l’ouvrage. Ce mode de diffusion peut être mis en œuvre sur des technologies Web via des mécanismes comme les CDF (Channel Definition Format), qui permettent à un utilisateur de surveiller les mises à jour des sites Web. |