LES NOTIONS DE PROPENSION A CONSOMMER ET A EPARGNER
Que devient le revenu disponible brut des ménages ?
Le revenu disponible brut des ménages est soit consommé, soit épargné.
- LA PROPENSION MOYENNE
Répartition du revenu disponible brut des ménages entre la consommation finale et l’épargne brute (en milliards de francs courants).
Années |
1970 |
1980 |
1987 |
1990 |
1991 |
1992 |
Revenu disponible finale |
561 |
1 997 |
3 633 |
4 418 |
4 640 |
4 826 |
Consommation finale |
457 |
1 645 |
3 231 |
3 872 |
4 044 |
4 208 |
Epargne brute1970 |
104 |
352 |
402 |
546 |
596 |
618 |
La propension moyenne à consommer indique la part du revenu disponible brut consacrée à la consommation finale.
La propension moyenne à épargner indique la part du revenu disponible brut consacrée à l’épargne brute.
Propension moyenne à consommer = Consommation finale
Revenu disponible brut
Propension moyenne à épargner = Consommation brut
Revenu disponible finale
Il s’agit donc de pourcentage de répartition dont la somme est égale à 100%.
Applications numériques
PMC92 = CF92 = 4 208 = 0,872 = 87,2%
RDB92 4 826
PME92 = EB92 = 618 = 0,128 = 12,8%
RDB92 4 826
PMC + PME = 0,872 + 0,128 = 1 = 100%
En effectuant ces calculs pour l’ensemble des données, on obtient le tableau suivant :
Evolution de la propension moyenne à consommer et de la propension moyenne à épargner en France (en %).
Années |
1970 |
1980 |
1987 |
1990 |
1991 |
1992 |
Propension moyenne à consommer |
81,5 |
82,4 |
88,9 |
87,6 |
87,2 |
87,2 |
Propension moyenne à épargner |
18,5 |
17,6 |
11,1 |
12,4 |
12,8 |
12,8 |
Revenu disponible brut |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
- LA PROPENSION MARGINALE
On ne s’intéresse plus à l’ensemble du revenu mais à l’accroissement du revenu (∆E).
On parle alors de propension marginale à consommer et de propension marginale à épargner.
Propension marginale à consommer = Variation de la consommation
Variation du revenu
Propension marginale à épargner = Variation de l’épargne
Variation du revenu
En 1991 et 1992, le revenu disponible brut a augmenté de 186 milliards de francs. Cette augmentation du revenu disponible brut se repartit entre une augmentation de la consommation de 164 milliards de francs et une augmentation du revenu et une augmentation de l’épargne de 22 milliards de francs.
PmC = ∆C = 164 = 0,882 = 88,2%
∆R 186
PmE = ∆E = 22 = 0,118 = 11,8%
∆R 186
PmC + PmE = 0,882 + 0,118 = 1 = 100%
L’augmentation du revenu entre 1991 et 1992 s’est repartie entre une augmentation de la consommation qui représente 88,2% de l’augmentation du revenu et une augmentation de l’épargne qui représente 11,8% de l’augmentation du revenu.
|