L’ENTEPRISE CITOYENNE
- L’ENTREPRISE A L’ORIGINE DE CERTAINS RISQUES ECOLOGIQUES
Par son activité, l’entreprise crée des nuisances affectent l’environnement et le soumettent à toutes sortes de risques &écologiques.
- Les dimensions de l’environnement
L’environnement de l’entreprise ne se limite plus désormais à l’environnement naturel. Les attendes vis-à-vis de l’entreprise se sont accrues et diversifiées tandis qu’est apparue l’idée d’entreprise citoyenne assumant ses responsabilité :
- Responsabilité écologique : l’impact des activités de l’entreprise sur la nature ;
- Responsabilité sociale : développement et maintien de l’emploi ;
- Responsabilité morale : éthique des affaires, aide humanitaire.
- Les risques directement liés au processus de production
- Les activités de production impliquent l’achat d’énergie, de matières, de machines puis leur destruction immédiate par la consommation ou l’usure. Ceci compromet l’équilibre de la planète : effet de serre, pollution, déforestation.
- La consommation des ressources naturelles, souvent abusive, conduit à l’épuisement des sols et des sous-sols et à détérioration de l’aie et des eaux.
- Les déchets résultant de la production sont parfois eux- même très polluants, ce qui pose le problème de leur valorisation et de leur destruction.
- L’implantation de m’entreprise au cœur de certains sites altère le cadre de vie des populations : conservation des paysages, risques liés aux installations industrielle (cas du nucléaire et de la chimie par exemple), bruit, odeurs…
- Les risques inhérents aux produits eux-mêmes
- La destruction de certains produits usagés est elle-même à l’origine de pollutions. c’est le cas des produits toxiques (piles, phosphates, déchets nucléaires…) mais aussi des déchets et ordures ménagères.
- La consommation massive et répétée de certains produits met gravement en péril l’environnement. Le CFC, gaz utilisé pour les réfrigérateurs ou les aérosols, conjugué à la pollution automobile (rejet de gaz carbonique) ont aggravé le trou de la couche d’ozone.
- Certains produits posent aujourd’hui la question de la sécurité alimentaire : la consommation par des bovins de farine animale pour diminuer le coût de leur nourriture a débouché sur la maladie de la « vache folle » ; la recherche menée sur les OGM, organismes génétiquement modifiés, ne permet pas de dire si ces produits sont sans danger pour l’homme et la nature.
- LA PRISE EN COMPTE PAR L’ENTREPRISE DE L’ENVIRONNEMENT
- L’environnement, source de contraintes
Pouvoir publics et oignon publique oblige désormais les entreprise à tenir compte de l’environnement naturel.
Réglementation et mesure incitatives
- La règlementation limite l’émission des substances toxiques et l’utilisation de certains produits. Les contrevenants, poursuivis pour les dommages causés à l’environnement, voient leur responsabilité civile et pénale engagée.
- Les mesures incitatives sont souvent plus efficaces et plus satisfaisantes :
- Le principe du « pollueur-payeur » selon lequel l’entreprise paie un impôt en proportion de nuisances qu’elle occasionne ;
- L’écotaxe payée par les sociétés pour financer la protection de l’environnement ;
- L’idée de la mise en circulation de « droits à polluer », négociations selon la loi d’offre et la demande…
L’action de l’opinion publique
Les citoyens prennent conscience des risques écologique touchants la planète. Ils ont modifiés en partie leur comportement d’achats et de consommations. De plus, des associations poussent les comportements d’achats et de consommation. De plus, des associations pousses les consommateurs à sanctionner les entreprises responsables de pollutions en « boycottant » leurs produits.
Des négociations menées à l’échelle internationale visent à maîtriser le réchauffement de la planète et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (conférence de Kyoto en 1997, de Buenos Aires en 1998, le la Haye en 2000.
- Prendre en compte l’environnement, une opportunité
La lutte pour la protection de l’environnement constitue pour certaines entreprises une occasion de se différencier et de se doter d’avantages concurrentiels.
- Les éco-produits respectent l’environnement à tous stades : approvisionnement, production, distribution, traitement après usage. Ils permettent aux entreprises de dégager des marges plus importantes car les consommateurs, pour leur caractère ‘écologique » acceptent de les payer plus cher.
- Certaines entreprises profitent d’un « marché du recyclage » en expansion qui permet de traiter les déchets et d’alléger le coût des matières premières. Enfin, l’adoption de procédés industriels qui diminuent ou suppriment les sources de pollution s’avère souvent économiquement rentable.
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