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La ponctuation dans le texte

Si, à l'oral, ce sont les pauses et l'intonation du locuteur qui permettent de percevoir les divisions d'un discours, à l'écrit, c'est la ponctuation qui joue ce rôle. On distingue onze signes de ponctuation. Mais quelle est leur histoire et comment les utilise-t-on aujourd'hui ?

1. Petite histoire des signes de ponctuation

C'est au XVIe siècle, après l'invention de l'imprimerie, que notre système moderne de ponctuation s'est fixé ; il comprenait alors le point, le point d'interrogation, la virgule et le deux-points. Au XVIIe siècle, on introduisit les guillemets, le trait d'union (dans les mots composés), le point-virgule et le point d'exclamation. L'usage des points de suspension date de la fin du siècle suivant et celui du tiret et des crochets, du XIXe siècle.

2. La ponctuation en fin de phrase

Une phrase se termine toujours par un point, lequel est suivi d'une majuscule. Cependant, ce point change selon le type de phrase :

— une phrase déclarative se termine par un point simple ;

Ex. : « Qui aime bien ses lunettes ménage sa monture. » (Francis Blanche, Pensées, répliques et anecdotes)

— une phrase interrogative, par un point d'interrogation ;

Ex. : « La fumée ne vous empêche pas de tousser ? » (op. cit.)

— une phrase exclamative, par un point d'exclamation.

Ex. : « Cyclistes, plus de crevaisons, roulez sur la jante ! Automobilistes, plus de contraventions, roulez sur l'agent ! » (op. cit.)

3. La ponctuation à l'intérieur de la phrase

On utilise également des signes de ponctuation à l'intérieur de la phrase pour mettre en évidence sa construction et en faciliter ainsi la lecture ; ces signes de ponctuation, plus « faibles » que les précédents, ne sont pas suivis d'une majuscule.

La virgule est le signe de ponctuation le plus faible ; elle marque une pause légère entre deux mots, deux groupes de mots ou deux propositions. Elle permet selon le cas de détacher un groupe facultatif (par exemple, un complément circonstanciel, une apposition) ou de séparer des groupes juxtaposés (occupant la même fonction).

Ex. : « Dans une guerre, c'est toujours l'adversaire qui commence. » (op. cit.)

La virgule permet ici de détacher en tête de phrase, le complément circonstanciel dans une guerre.

Le point-virgule marque une pause intermédiaire entre le point et la virgule. Il sépare en général deux propositions indépendantes.

Ex. : « Il a un côté sympathique ; seulement on le voit toujours de face. » (op. cit.)

Le deux-points peut annoncer une énumération ou une explication.

Ex. : « Voici l'été : épousez une femme ombrageuse. » (Jules Jouy)

Quand il annonce des paroles rapportées, il est suivi d'une majuscule.

Les points de suspension servent à marquer une interruption du locuteur.

Ex. : « Le silence était tel… qu'on aurait entendu voler une montre. » (Alfred Capus)

Les parenthèses ainsi que les tirets servent à encadrer une remarque annexe dans la phrase.

4. La ponctuation du dialogue

Lorsqu'on rapporte des paroles, l'usage réclame :

— qu'on annonce celles-ci par un deux-points,

— qu'on les encadre par des guillemets,

— qu'on utilise un tiret à chaque changement d'interlocuteur.

Ex. : « Ponson du Terrail expliqua un jour à son ami Eugène Chavette :

« J'ai inventé un système qui va contenter à la fois les gens de Londres et ceux de Paris.

— Voyons cela.

— Suppose un siphon qui réunit la Tamise à la Seine.

— Alors ?

— Alors les eaux de la Seine seront tamisées et les eaux de la Tamise seront saines. »

Au sein d'un dialogue, s'intercalent très souvent des propositions incises qui indiquent qui parle, éventuellement sur quel ton. Ces propositions incises commencent toujours par une minuscule et sont précédées d'une virgule sauf quand elles suivent une phrase interrogative ou exclamative.

Ex. : « J'ai inventé un système qui va contenter à la fois les gens de Londres et ceux de Paris, expliqua un jour Ponson du Terrail à son ami Eugène Chavette.

— Voyons cela.

— Suppose un siphon qui réunit la Tamise à la Seine.

— Alors ? demanda Eugène Chavette.

— Alors les eaux de la Seine seront tamisées et les eaux de la Tamise seront saines.« »

Professeur : Tél.: (237) 22 11 58 25  Ecrivez-nous